Des Données au Rapport : Comment nous fournissons les données d’inspection par drone de manière structurée (et ce dont les clients ont vraiment besoin)

Introduction : Au-delà du Vol de Drone : Ce qui Compte, c’est le Rapport Exploitable

 

Panneaux solaires représentent un investissement à long terme, mais leur performance peut diminuer chaque année en raison de défauts cachés. Une inspection par drone est une méthode rapide et sûre pour évaluer l’état de votre installation. Toutefois, des images thermiques brutes ou une longue liste de photos sont souvent insuffisantes pour un gestionnaire ou un propriétaire.

Chez Droneview.be, nous savons que la véritable valeur d’une inspection ne réside pas dans le vol, mais dans le rapport structuré que vous recevez. Nous veillons à ce que chaque point chaud et chaque défaut soit transformé en action directement exploitable.

Étape 1 : La Collecte de Données – Ce que le Drone Voit

 

Nos drones spécialisés (équipés de caméras telles que le DJI Zenmuse XT2) collectent simultanément deux flux de données essentiels :

  1. Images thermiques (IR) : Elles enregistrent les différences de chaleur. Une cellule défectueuse, une diode de dérivation cassée ou une mauvaise connexion émettent de la chaleur et apparaissent comme un « hotspot » lumineux sur l’image. C’est la source principale de détection des défauts.
  2. Images visuelles (RGB) : Ces images 4K fournissent le contexte visuel. Elles sont essentielles pour identifier les dommages physiques (comme des fissures) ou les contaminations (comme des fientes d’oiseaux ou des feuilles).

De plus, chaque image est associée à des coordonnées GPS précises (géoréférencement). C’est la clé pour localiser et réparer rapidement les défauts sur une grande installation.

Cet exemple illustre le rôle crucial du double capteur (thermique et visuel). L’image thermique (à gauche) montre un point chaud évident, qui pourrait initialement indiquer une défaillance de diode. Grâce à la photo visuelle (RGB) simultanée (au centre), la cause réelle est identifiée immédiatement : une tache causée par des fientes d’oiseaux. Le zoom (à droite) confirme qu’il s’agit d’un problème local d’ombrage et non d’un défaut électrique permanent, évitant ainsi des coûts de réparation inutiles. L’analyse de Droneview.be élimine ce type de « faux positifs ».

Étape 2 : L’Analyse – Du Point Chaud au Défaut

 

Après le vol, vient la phase cruciale d’analyse. Nous transformons les anomalies thermiques en conclusions exploitables. Les défauts les plus courants que nous identifions sont :

Défaut Cause Impact sur le rendement
1. Points chauds Cellule défectueuse ou diode de dérivation cassée. Limite le courant dans toute la chaîne ; peut représenter un risque d’incendie.
2. Ombrage & Salissures Ombre d’objets ou accumulation importante de saleté. Perte directe de rendement dans la zone concernée.
3. PID (Dégradation Induite par le Potentiel) Différences de tension et humidité à long terme. Baisse progressive, significative et permanente de la puissance.
4. Défauts de câblage Mauvaises connexions dans les boîtes de jonction. Pertes thermiques locales, signe de résistance et de perte d’efficacité.

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Les avantages d’un partenaire externe pour vos inspections immobilières

Pourquoi collaborer avec Droneview.be est plus intelligent que d’investir dans votre propre drone

De plus en plus de gestionnaires immobiliers, promoteurs et entrepreneurs envisagent d’acheter leur propre drone pour les inspections. Pourtant, en pratique, travailler avec un partenaire spécialisé comme Droneview.be est souvent beaucoup plus efficace, sûr et rentable.

Voici pourquoi.

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Inquiétude et Incompréhension : Comment les drones illégaux entravent le travail des professionnels

Ces dernières semaines, les drones ont de nouveau fait la une. Des vols illégaux au-dessus de zones militaires, voire de l’aéroport de Zaventem, ont entraîné la fermeture temporaire de l’espace aérien. Malheureusement, les répercussions de ces abus frappent en plein cœur notre métier. Pour des opérateurs professionnels comme nous chez DroneView.be, il devient de plus en plus difficile de travailler sereinement et en toute sécurité.

Quand un professionnel est pris pour un intrus

Nous réalisons quotidiennement des inspections essentielles de toitures, bâtiments et installations photovoltaïques, avec des caméras capables de détecter la moindre anomalie thermique. Toutes nos opérations sont menées dans le respect strict de la législation européenne (catégorie ouverte), à basse altitude, et par conditions météo favorables.

Et pourtant, la présence d’un drone suscite de plus en plus souvent la méfiance. Lors d’une récente inspection sur un immeuble, un riverain a crié : « Je vais descendre ce drone ! ». Nous étions pourtant clairement identifiables, avec gilet fluo, véhicule marqué et un drone volant à 20 mètres. Aucun risque, aucune intrusion de vie privée – simplement un travail professionnel. Et malgré cela, la police a été appelée.

Tranquille, F-16 – c’est juste DroneView.be au travail.

Informer, une responsabilité partagée avec le client

Nous faisons toujours notre part : documents à jour, avertissement à la police locale, signalétique claire sur place. Mais cela fonctionne encore mieux quand le client prévient les résidents à l’avance. Une simple note peut transformer la suspicion en compréhension, et éviter des tensions inutiles.


Des règles strictes… mais une lueur d’espoir

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DJI sous pression aux États-Unis – quelles conséquences pour l’Europe et la Belgique ?

Le gouvernement américain accentue la pression sur les entreprises technologiques chinoises, et le fabricant de drones DJI se retrouve de plus en plus dans le collimateur. Plusieurs propositions de loi et enquêtes pourraient mener à une interdiction partielle des drones DJI aux États-Unis.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour le reste du monde – et surtout pour l’Europe et la Belgique ? Les prix vont-ils augmenter, les livraisons se ralentir ou certains modèles disparaître ?

Logo DJI


1. Que se passe-t-il exactement aux États-Unis ?

En juillet 2025, le ministère américain du Commerce a lancé une enquête de sécurité nationale sur les drones chinois, dont ceux de DJI.
La nouvelle loi de défense américaine exige que DJI réussisse un audit avant la fin de 2025 ; à défaut, l’entreprise pourrait être inscrite sur la « FCC Covered List », empêchant la certification et l’importation de nouveaux modèles.
Les consommateurs ne voient pas encore les effets directs, mais les fabricants et distributeurs se préparent déjà à d’éventuelles restrictions.


2. Pourquoi cela est-il important pour DJI ?

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Contrôle renforcé des drones en Europe – Comment vérifier où voler en Belgique

Des drones illégaux détectés de plus en plus souvent

Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont signalé la présence de drones à proximité de sites sensibles – aéroports, infrastructures énergétiques, zones industrielles. Dans certains cas, la Russie a été pointée du doigt, sans preuve formelle.
Ce qui est certain, c’est que les autorités réagissent. En Belgique, la surveillance des drones se renforce, notamment autour des aéroports, zones militaires, ports et régions frontalières. Dans ces zones à risque, les autorités peuvent désormais détecter, intercepter, voire neutraliser les drones beaucoup plus rapidement.


Qu’est-ce que cela change pour les pilotes de drones ?

Pour les pilotes de loisirs comme pour les professionnels, rien ne change — à condition d’être correctement enregistré et de voler dans les zones autorisées.
Mais il est désormais plus important que jamais de vérifier avant chaque vol si vous êtes autorisé à voler, et de demander les autorisations nécessaires dans les zones contrôlées ou sensibles.


Étape par étape : comment vérifier où voler en Belgique

1. Utilisez la carte officielle des drones en Belgique

Rendez-vous sur https://map.droneguide.be
Cette carte interactive vous indique clairement :

  • Zones vertes : vol libre dans la catégorie « Open »
  • Zones orange : conditions particulières (limite d’altitude ou autorisation requise)
  • Zones rouges : zones interdites (CTR, sites militaires, centrales nucléaires…)

Vous pouvez choisir en haut de la carte la catégorie Open ou la catégorie Specific selon votre certification.

Carte DroneGuide


2. Vérifiez les restrictions temporaires (NOTAM)

Certaines zones peuvent être temporairement fermées pour des événements, des visites d’État ou des exercices militaires.
Consultez toujours les NOTAM via le
briefing AIM-METEO de Skeyes.
Vous pouvez également utiliser
EAD Basic (EUROCONTROL) – inscription gratuite requise.
Pour un vol en zone contrôlée ou militaire, déposez votre demande via le
planificateur DAA.

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Drone en Belgique – règles, enregistrement et FAQ (2025)

Les drones sont de plus en plus présents en Belgique. Ils sont utilisés pour la photo, la vidéo, les inspections, la cartographie ou tout simplement comme loisir. Mais une question revient souvent : où peut-on voler, faut-il enregistrer son drone, quelles sont les règles et quelles sont les amendes en cas d’infraction ?

Cet article reprend les questions les plus fréquentes sur l’utilisation des drones en Belgique en 2025.


Dois-je enregistrer mon drone en Belgique ?

Oui, dans la plupart des cas.

Tout drone équipé d’une caméra ou pesant plus de 250 grammes doit être enregistré dans le Drone Portal de la Direction générale de l’Aviation civile (DGTA).

Comment enregistrer son drone en Belgique

  1. Rendez-vous sur le Drone Portal officiel.
  2. Créez un compte ou connectez-vous avec votre eID.
  3. Enregistrez-vous comme opérateur.
  4. Ajoutez votre ou vos drones.
  5. Vous recevrez un numéro d’exploitant unique à apposer sur le drone.

Même le DJI Mini 4 Pro (249g) doit être enregistré dès qu’il possède une caméra.


Où peut-on voler avec un drone en Belgique ?

La Belgique applique un système de zones aériennes (geo-zones).

  • Interdiction de voler au-dessus des villes, aéroports, sites militaires ou réserves naturelles.
  • Altitude maximale : 120 mètres.
  • Respectez une distance de sécurité avec les personnes, bâtiments et routes.

Pour plus d’infos, consultez notre article : Où peut-on voler avec un drone en Belgique ? Tout savoir sur les geo-zones.


Peut-on filmer librement avec un drone ?

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Quand une fédération se tait – notre expérience avec la Belgian Drone Federation

Chez DroneView.be, nous croyons fermement à la collaboration au sein du secteur des drones en Belgique. Les pilotes professionnels, centres de formation, assureurs et autorités ont tous intérêt à une communication claire et à une représentation commune.
Début 2025, nous avons donc décidé d’adhérer à la Belgian Drone Federation (BDF), convaincus qu’une fédération active pourrait faire progresser le secteur.

Six mois plus tard, nous devons malheureusement constater que la fédération semble complètement à l’arrêt.

Belgian Drone Federation


Ce qu’une adhésion devrait offrir

Selon le site officiel de la BDF, une cotisation annuelle de 199 € (HTVA) comprendrait notamment :

  • La représentation et la défense des intérêts du secteur
  • Des contacts et échanges entre entrepreneurs et pilotes
  • Quatre newsletters par an
  • L’accès gratuit aux webinaires
  • Des réductions sur les événements BDF et les assurances drones Van Dessel
  • Des conseils de première ligne sur les catégories Open A1/A3, Open A2 & Specific
  • L’inscription de l’entreprise sur le site web de la BDF
  • Des invitations aux événements PRO et tables rondes

Sur le papier, une offre intéressante pour tout opérateur professionnel.


La réalité

Malheureusement, la réalité est tout autre.
Depuis notre inscription en mars 2025, nous n’avons reçu qu’un accusé automatique de paiement — aucun courrier, aucune invitation, aucune information.
Après plusieurs tentatives de contact — par e-mail, réseaux sociaux et messages directs — nous n’avons obtenu aucune réponse.

Après six mois, il semble évident que la fédération n’a plus d’activité réelle.

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Balise Remote ID : la plaque d’immatriculation numérique de votre drone

Introduction

De plus en plus de pilotes de drones entendent parler de Remote ID, mais peu savent exactement ce que cela signifie. Depuis 2024, une balise Remote ID est devenue indispensable : un petit module qui agit comme la plaque d’immatriculation numérique de votre drone. Dans cet article, nous expliquons comment cette balise fonctionne et pourquoi elle est aussi la solution pour les drones plus anciens.


Qu’est-ce qu’une balise Remote ID ?

Une balise Remote ID est un émetteur léger que vous fixez facilement sur votre drone. L’appareil diffuse en continu via Bluetooth des données importantes, telles que :

  • votre ID d’opérateur (le numéro officiel d’enregistrement du pilote),
  • la position et l’altitude du drone,
  • la position du pilote.

Cela permet à toute personne disposant de l’application ou d’un scanner adapté de voir immédiatement qui vole et où.


Comment cela fonctionne-t-il en pratique ?

La balise est entièrement autonome :

  • elle possède une antenne GPS intégrée pour déterminer sa position,
  • une batterie rechargeable (durée 8–16 heures) que vous rechargez via USB-C,
  • un système de fixation simple avec Velcro ou adhésif pour l’installer sur presque n’importe quel drone.

Vous n’avez pas besoin de modifier votre drone : la balise fait tout le travail.


Exemple : la Dronetag Beacon

L’un des modèles les plus populaires est la Dronetag Beacon :

  • poids : seulement 16 grammes,
  • autonomie : jusqu’à 16 heures,
  • facile à utiliser : réglages via une application sur smartphone,
  • conforme aux normes européennes, donc entièrement légal.

Grâce au récepteur GNSS intégré, vous n’avez pas besoin d’antennes ni de câblage supplémentaires.

Balise Dronetag

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Scans 3D immobiliers – La nouvelle norme des présentations de biens

Dans le monde de l’immobilier en constante évolution, rester immobile n’est pas une option.
Les acheteurs et locataires potentiels attendent plus que des photos statiques et des descriptions textuelles.
Ils veulent se faire une idée réaliste d’un bien avant de planifier une visite physique.

Les scans 3D immobiliers offrent exactement cela.
Chez DroneView.be, nous utilisons cette technologie pour porter les présentations immobilières à un niveau supérieur. Cet article explique le fonctionnement des scans 3D, leurs avantages et pourquoi ils deviennent rapidement la nouvelle norme en marketing immobilier.

Qu’est-ce qu’une Visualisation 3D d’un Bien ?

Une visualisation 3D est un modèle virtuel d’un bâtiment existant, créé à partir de dizaines voire de centaines de photos aériennes et de façade. Ces images sont traitées avec des logiciels spécialisés comme WebODM pour générer un modèle 3D précis et détaillé. Le résultat est un jumeau numérique du bien, offrant une vision bien plus complète que les médias traditionnels.

La visualisation se compose de deux éléments principaux :

  • Orthophoto 2D : Une vue verticale à l’échelle du bien et de son terrain, offrant une vision claire de l’agencement et des dimensions.
  • Modèle 3D : Une représentation interactive que le visiteur peut faire pivoter, zoomer et explorer sur tout appareil, pour une visite virtuelle à 360° directement depuis votre site.


Exemple de visualisation 3D interactive d’une villa
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De 1.750 images drone au 3D : comment le drone mapping révolutionne l’exploitation minière

Introduction : La puissance du drone mapping

Chez DroneView.be, nous faisons bien plus que capturer de superbes photos aériennes. Nous transformons les images drones en données mesurables et exploitables pour nos clients. Les inspections traditionnelles et les levés topographiques, notamment sur de vastes terrains comme les carrières, sont chronophages, risqués et souvent imprécis. Notre récent projet dans une carrière illustre parfaitement comment le drone mapping optimise ce processus. À partir de 1.750 photos individuelles, nous avons créé un modèle 3D interactif, permettant au client d’effectuer facilement des calculs de volumes et de gérer le site efficacement.

Étude de cas : Précision dans la carrière

Le projet : Notre client, un exploitant de carrière, avait besoin d’une vue précise et actualisée pour la gestion des matériaux et la planification stratégique. La carrière couvre plus de 100 hectares, rendant le relevé manuel impossible. DroneView.be a réalisé une série de vols automatisés, produisant un jeu de données de 1.750 images.

Notre approche : Mission Flights

Pour un site de cette taille, la préparation est essentielle. Nous planifions environ dix missions de vol, en partie depuis le bureau et en partie sur site. Chaque vol est configuré pour capturer systématiquement l’ensemble du terrain avec le bon chevauchement. Ce schéma structuré garantit que toutes les images pourront ensuite être traitées sans problème dans WebODM pour créer un modèle 3D complet.

Mission de vol planifiée et en cours

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