Ces dernières semaines, les drones ont de nouveau fait la une. Des vols illégaux au-dessus de zones militaires, voire de l’aéroport de Zaventem, ont entraîné la fermeture temporaire de l’espace aérien. Malheureusement, les répercussions de ces abus frappent en plein cœur notre métier. Pour des opérateurs professionnels comme nous chez DroneView.be, il devient de plus en plus difficile de travailler sereinement et en toute sécurité.
Quand un professionnel est pris pour un intrus
Nous réalisons quotidiennement des inspections essentielles de toitures, bâtiments et installations photovoltaïques, avec des caméras capables de détecter la moindre anomalie thermique. Toutes nos opérations sont menées dans le respect strict de la législation européenne (catégorie ouverte), à basse altitude, et par conditions météo favorables.
Et pourtant, la présence d’un drone suscite de plus en plus souvent la méfiance. Lors d’une récente inspection sur un immeuble, un riverain a crié : « Je vais descendre ce drone ! ». Nous étions pourtant clairement identifiables, avec gilet fluo, véhicule marqué et un drone volant à 20 mètres. Aucun risque, aucune intrusion de vie privée – simplement un travail professionnel. Et malgré cela, la police a été appelée.

Informer, une responsabilité partagée avec le client
Nous faisons toujours notre part : documents à jour, avertissement à la police locale, signalétique claire sur place. Mais cela fonctionne encore mieux quand le client prévient les résidents à l’avance. Une simple note peut transformer la suspicion en compréhension, et éviter des tensions inutiles.
