Des drones illégaux détectés de plus en plus souvent
Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont signalé la présence de drones à proximité de sites sensibles – aéroports, infrastructures énergétiques, zones industrielles. Dans certains cas, la Russie a été pointée du doigt, sans preuve formelle.
Ce qui est certain, c’est que les autorités réagissent. En Belgique, la surveillance des drones se renforce, notamment autour des aéroports, zones militaires, ports et régions frontalières. Dans ces zones à risque, les autorités peuvent désormais détecter, intercepter, voire neutraliser les drones beaucoup plus rapidement.
Qu’est-ce que cela change pour les pilotes de drones ?
Pour les pilotes de loisirs comme pour les professionnels, rien ne change — à condition d’être correctement enregistré et de voler dans les zones autorisées.
Mais il est désormais plus important que jamais de vérifier avant chaque vol si vous êtes autorisé à voler, et de demander les autorisations nécessaires dans les zones contrôlées ou sensibles.
Étape par étape : comment vérifier où voler en Belgique
1. Utilisez la carte officielle des drones en Belgique
Rendez-vous sur https://map.droneguide.be
Cette carte interactive vous indique clairement :
- Zones vertes : vol libre dans la catégorie « Open »
- Zones orange : conditions particulières (limite d’altitude ou autorisation requise)
- Zones rouges : zones interdites (CTR, sites militaires, centrales nucléaires…)
Vous pouvez choisir en haut de la carte la catégorie Open ou la catégorie Specific selon votre certification.
2. Vérifiez les restrictions temporaires (NOTAM)
Certaines zones peuvent être temporairement fermées pour des événements, des visites d’État ou des exercices militaires.
Consultez toujours les NOTAM via le
briefing AIM-METEO de Skeyes.
Vous pouvez également utiliser
EAD Basic (EUROCONTROL) – inscription gratuite requise.
Pour un vol en zone contrôlée ou militaire, déposez votre demande via le
planificateur DAA.