Imaginez : plus d’embouteillages ni de coups de klaxon matinaux.
À la place, vous décollez élégamment depuis votre jardin dans votre drone personnel.
Café bien calé, ordinateur dans le sac, lunettes de soleil vissées sur le nez… en route vers votre destination, en mode oiseau urbain.
Science-fiction ? Pas vraiment. Grâce à des entreprises innovantes comme Ehang, le rêve du taxi aérien personnel devient réalité.
Mais avant d’effrayer tout le quartier en décollant, examinons la situation de plus près.
Que sont ces drones passagers ?
Les photos montrent des prototypes de drones personnels – de véritables quadricoptères géants transportant des humains :
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Quatre (ou plus) hélices pour un décollage tout en douceur.
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Entièrement électrique, pour voler proprement et silencieusement.
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Autonome ou semi-autonome, donc inutile de ressortir votre licence de pilote.
La star incontestée ? Le Ehang 184, dévoilé en 2016 et désormais testé avec de vrais passagers.
Ehang 184 : De la fiction à la réalité
Présenté lors du CES 2016, le Ehang 184 ressemblait à une blague futuriste.
Aujourd’hui, il a effectué plus de 1 000 vols habités – avec des conditions de vol extrêmes : vents forts, ascensions abruptes et des vols jusqu’à 300 mètres d’altitude.
Et sans pilote à bord :
Le drone vole entièrement en mode autonome, avec intervention possible depuis un centre de contrôle au sol.
Anecdote : Ehang parle plutôt de AAV (Autonomous Aerial Vehicle), car un drone est censé être non-habité.
Mais soyons honnêtes : si ça ressemble à un drone, ça vole comme un drone et ça plonge dans votre piscine comme un drone… on l’appelle un drone.
Réalité vs Fantasme
Peut-on bientôt voler au quotidien ?
Techniquement : Oui.
Légalement : Ça traîne.
Pratiquement : Ça dépend où.
Aux États-Unis, des réserves énergétiques sont obligatoires, ce qui limite l’usage de drones électriques. En Europe ?
Encore plus strict.
À Dubaï par contre, les essais de taxis volants sont déjà en cours, avec des projets menés par Volocopter et Uber.
Commander un drone au lieu d’un Uber ? Bientôt possible !
Et les atterrissages ?
Décoller, c’est fun.
Atterrir sans plouf ? Moins simple.
Imaginez votre voisin tentant fièrement son premier vol…
directement dans votre piscine.
Chaises envolées, chien aboyant, cris d’enfants — et vous ?
En mode caméraman pour Instagram, bien sûr.
Astuce : investissez dans une bonne bâche pour votre piscine.
Résumé
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Technologie : Prête à décoller.
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Réglementation : Encore en cours d’adaptation.
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Applications réelles : Bientôt en milieu urbain test.
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Pour tout le monde : Plutôt autour de 2030–2040.
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Piscines : Danger imminent.
Bref : les drones personnels arrivent — rapides, électriques et probablement hilarants.